Le Saint Barth Yacht Club a été élu « coup de cœur » par la Ligue Guadeloupéenne de Voile dans le cadre des Top Clubs 2023. Zoom sur le club caribéen avec son directeur, Simon Favaud.
Pouvez-vous nous présenter votre club ?
Le Saint Barth Yacht Club, situé dans la baie de Gustavia côté mer des Caraïbes, fêtera ses 35 ans l’année prochaine. Le club, qui est ouvert à l’année, propose de la voile scolaire essentiellement en dériveur, ainsi que des stages et de la compétition les mercredis et samedis. Ou encore du kiteboard et du wingfoil. Notre flotte va de l’Optimist au Laser, en passant par du RS Feva et quasi toute la gamme RS. Nous avons entre 300 et 350 membres et autour de 200 licenciés.
Nous proposons des stages pendant les vacances scolaires et possédons un catamaran, qui nous permet de nous déplacer sur les autres îles avec les enfants, et de loger les moniteurs. Le club fonctionne avec trois permanents et cinq moniteurs à l’année. Nous organisons une grosse régate de grade 4 en habitable et dériveur. Certains de nos licenciés font du haut niveau et ont intégré des pôles en Métropole. En funboard, nous comptons notamment parmi nos licenciés Antoine Questel et Delphine Cousin Questel, qui a travaillé au club en contrat sportif de haut niveau l’an dernier.
Et un Lasériste, Lorenzo Mayer, qui pourrait prétendre à la sélection pour les Jeux Olympiques de Los Angeles 2026. En outre, notre président, Benoit Meesemaecker, est classé dans le Top 5 mondial « Grand Master » en Laser.
Le Saint Barth Yacht Club a été élu « coup de cœur » par la Ligue Guadeloupéenne de Voile. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Ça a été une surprise. Cela gratifie le travail que l’on a effectué en tant que club, c’est une belle reconnaissance. Les résultats de nos coureurs nous ont offert une belle visibilité. Ça nous permet aussi d’avoir une petite enveloppe à dépenser dans la boutique de la FFVoile, ce qui n’est pas négligeable pour un club comme le nôtre.
Quelles sont les perspectives de développement du club et les projets à venir ?
Nous mettons les moyens pour avoir toujours de meilleurs résultats sur le plan sportif et pouvoir développer l’activité compétition sur le plan qualitatif, même si le potentiel n’est pas extensible sur l’île au vu de la population restreinte. Nous allons organiser des stages performance et accueillir 20-25 enfants qui viendront s’entraîner ici avec des coachs internationaux. Cela va permettre de monter en niveau. Nous avons également pour projet de développer la régate de grade 4.