Situé en Guyane à Rémire-Montjoly, le Club Nautique La Pirogue a été élu « coup de cœur » par la Ligue Guyane de Voile dans le cadre des Top Clubs 2023. Présentation de ce club d’Outre-Mer avec son président, Henri-Georges Hidair.
Pouvez-vous nous présenter votre club ?
Le Club Nautique La Pirogue, implanté sur la plage de pointe Mahury, a été créé en novembre 1968 par les Scouts de Guyane. C’est le club qui a lancé la voile dans le Département. Il est facile d’accès et ouvert à l’année depuis ses débuts. Nous avons un salarié en CDI et proposons un peu tous les supports en cours individuels et collectifs : du catamaran (Hobbie, Twixxy, Tyka, New Cat 12), du Laser Pico, du Laser, et deux dériveurs collectifs : le Ludic et le Cruz.
Récemment, nous avons fait l’acquisition d’un JOD35. Pendant l’année scolaire, nous accueillons les jeunes des écoles de la commune en périscolaire, et les jeunes des quartiers défavorisés environnants pendant les grandes vacances. L’an dernier, nous avons eu 43 licenciés. Notre équipe sportive brigue chaque année les places sur le podium du Championnat de Ligue depuis une dizaine d’années.
Nous participons aussi aux régates inter-régionales et internationales qui ont lieu aux Antilles. En dehors de la compétition, nous proposons de la randonnée et des raids vers les îles La Mère et le Père, des îles paradisiaques situés au large de nos côtes.
Le Club Nautique de La Pirogue a été élu « coup de cœur » par la Ligue Guyane de Voile. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est une grande fierté et une reconnaissance du travail engagé depuis de nombreuses années sur le plan sportif et l’animation des jeunes des quartiers sensibles. Les adhérents sont ravis de ce coup de cœur. Cela nous offre aussi un peu de notoriété et de visibilité. Nous sommes contents d’être mis en avant. Ça nous encourage à continuer sur notre lancée, à aller plus loin encore dans la compétition, et à augmenter le nombre d’adhérents.
Quelles sont les perspectives de développement du club et les projets à venir ?
Nous allons principalement construire un hangar pour stocker le matériel et les bateaux, car sous le soleil de l’Équateur, les coques s’abiment beaucoup plus vite. Et puis bien évidemment poursuivre notre développement, augmenter le nombre de licenciés jusqu’à 70 en attirant un public féminin et des collégiens. En ce qui concerne la compétition, nous souhaitons participer au Championnat de France Minimes dans les séries dériveurs. Nous prévoyons d’acquérir dans ce sens des RS Feva et de nouveaux Laser 4.7.