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Dorénavant ce seront les clubs qui éliront le conseil d’administration au suffrage direct !

Organisée le 25 mars dernier l’Assemblée Générale 2022 de la Fédération Française de Voile s’est tenue en présentiel à Paris mais également en visioconférence pour tous les représentants des clubs qui n’ont pas pu faire le déplacement en raison des difficultés de transports sur l’ensemble du territoire. Temps d’échanges et de décisions pour préparer l’avenir de notre fédération, de nos activités et de notre sport, cet événement était l’occasion d’échanger avec Anne Dos Santos, Secrétaire Générale et Vice-Présidente en charge de la R.S.E.

L’assemblée Générale de la Fédération Française de Voile s’est tenue ce samedi 25 mars. Comment s'est passée cette journée ?

 

L’Assemblée Générale s’est plutôt bien déroulée malgré le fait qu’on ait dû au dernier moment mettre en place une solution hybride en raison de l’impact de la grève et des mouvements sociaux sur le déplacement des personnes conviées. L’Assemblée Générale a donc pu être menée de façon tout à fait satisfaisante cette année. Je remercie les équipes de la Vie Fédérale qui ont réagit très vite pour trouver des solutions viables pour la bonne tenue de cet événement.

 

Lors de cette AG, les délégués ont voté une évolution des statuts de la FFVoile, notamment le mode électoral, pouvez-vous nous en dire plus ?

 

Ces modifications sont liées à la loi sur la démocratisation du sport du 2 mars 2022 donc il y avait effectivement un certain nombre de modalités à modifier et notamment la limitation du nombre de mandats du président de la fédération qui est dorénavant limité à trois. Les modifications impactent également le mode électoral qui devient un vote direct des clubs. La loi demande à ce qu’ils représentent au moins 50% du corp électoral, nous avons fait le choix de le porter à 100%. Dorénavant ce seront les clubs qui éliront le conseil d’administration et le Président de la fédération au suffrage direct. Après les statuts se sont adaptés à l’ensemble de ces points pour rendre tout cela possible. On a également abaissé à 10 le nombre minimal de licences qu’un club doit avoir pour être votant, jusqu’à présent ce nombre était de 20. La volonté était d’inclure un maximum de clubs quel que soit leurs tailles. On a également souhaité qu’il y ait un encadrement de la campagne électorale, notamment sur l’utilisation des données personnelles des clubs et des représentants.

 

 

 

Vous avez mené sur ce premier trimestre, une grande concertation avec les territoires au sujet de la licence, comment se sont passés les échanges ?

 

Les échanges ont eu lieu en visioconférences en novembre 2022, divisés en 6 sessions auxquelles l’ensemble des clubs ont été invités. Un peu plus de 200 représentants de clubs se sont connectés au cours de ces rendez-vous. Les discussions ont été très constructives et ont permis d’échanger sur les fonctionnements des clubs par rapport à la diffusion des licences. Cela nous a permis d’identifier un scénario pour la licence de demain.  Cette piste de travail devrait répondre à la grande majorité des attentes des clubs. Nous allons l’expérimenter prochainement sachant qu’à côté, nous travaillons aussi sur les services liés à la licence et notamment sur les couvertures assurantielles.  

 

Le vote sur l'évolution de la prise de la licence en ligne est-il lié à ces travaux menés au 1er trimestre ?

 

Non, nous avions déjà envisagé l’année dernière de soumettre à l’Assemblée Générale la prise en ligne d’une licence individuelle. Suite aux différents échanges avec notre réseau, nous avons décidé de limiter la prise de licence en ligne aux primo-licenciés. Ce dispositif nouvellement voté est plutôt fait pour capter les pratiquants et les passionnés qui ne sont pas dans les clubs. On fera le bilan de cette nouvelle disposition en 2024 pour laisser le temps à cette nouveauté de se mettre en place. Il faut avoir en tête que pour les Fédérations qui ont déjà mis en place cette offre, elle a permis de faire adhérer des nouveaux licenciés mais sans jamais dépasser un plafond de 10% à 15% de la totalité des licences. Si avec cette évolution, la FFVoile intègre 10 à 15% de nouveaux membres ce sera une bonne nouvelle pour l’ensemble de notre réseau.

 

La fin du mois de mars annonce le début de la saison, comment se prépare-t-elle dans les territoires ?

 

Les clubs sont en train de réouvrir pour ceux qui ne sont pas ouverts à l’année. Le calendrier des régates propose de nombreux temps forts quel que soit vos envies et votre pratique. Les premières régates ont eu lieu sur le premier trimestre. Nous avons déjà des chiffres de licenciés qui sont positifs et les vacances de Pâques vont permettre de réellement lancer la saison. D’ici quelques jours nos clubs vont accueillir les premiers vacanciers et ouvrir les premiers stages École Française de Voile. Si les conditions sont clémentes il y aura beaucoup d’animations sur nos plans d’eaux dès avril.