En plein essor depuis quelques années, le wingfoil sera incontestablement LA discipline de l’été ! À mi-chemin entre windsurf et le kiteboard, la discipline fait de plus en plus d’adeptes sur tous les plans d’eau français. La meilleure manière de s’initier à cette nouvelle forme de glisse qui rend le vol accessible au plus grand nombre : effectuer un stage dans l’une des 380 Écoles Françaises de Voile (EFVoile).
Très attractif par sa facilité de mise en œuvre et par les sensations qu’il offre, le wingfoil envahit le littoral de l’Hexagone dès le retour des beaux jours. Avides de liberté et d’activités de pleine nature depuis la fin de la crise sanitaire, les Français sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par la discipline qui procure un vrai plaisir de glisse sur l’eau. Pas étonnant quand on sait qu’il suffit d’une planche équipée d’un foil et d’une aile pour pouvoir goûter aux joies du vol au-dessus de l’eau, même dans du vent très léger.
Saisie dès son émerge, la Fédération permet à ses moniteurs diplômés d’acquérir la compétence "niveau 4 wing" et propose à son réseau des plans d’équipement. Le Wingfoil s’apprend dans de nombreuses structures et établissements affiliés à l’instar du Club de Voile du Pyla-sur-Mer : « Nous proposons des cours et stages de wingfoil depuis les vacances de la Toussaint 2020. Il y a une vraie demande de la part des pratiquants, dont la moyenne d’âge se situe principalement autour de 40-45 ans. Nos stagiaires viennent pour beaucoup du kite ou du windsurf et ont des profils différents : ce sont soit des vacanciers qui ont envie de découvrir une nouvelle activité, soit des amateurs de glisse qui font partie de groupes de pratiquants locaux. Un public plus jeune commence à arriver aussi », indique François-Xavier Leclere, salarié du club girondin.
Selon lui, passer par la case apprentissage en EFVoile présente plusieurs avantages. « Le wingfoil est une activité intuitive, basée sur les sensations, qui ne nécessite pas de prérequis en termes de pratique. Les cours et stages permettent de gagner plus rapidement en autonomie, de rencontrer une vraie communauté de pratiquants, et de pouvoir se faire plaisir en toute autonomie et sécurité ». Le Club de Voile du Pyla-sur-Mer propose des cours particuliers et des stages par petits groupes, avec un apprentissage du maniement d’aile à terre avant de débuter sur une grosse planche à dérive, puis de passer sur une planche à foil. Selon François-Xavier Leclere, « il faut en moyenne trois séances pour être autonome, ce qui est beaucoup moins que pour le kite ou le windsurf ».
Une discipline dans laquelle les Français excellent à haut niveau
Le wingfoil, qui se professionnalise depuis deux ans, séduit aussi les sportifs de haut niveau. Les Français n’échappent pas à la règle. D’ailleurs, le premier GWA Wingfoil World Tour a sacré ses premiers champions du monde l’année dernière : le Néo-Calédonien Titouan Galea, qui s’est imposé en Race et Surf Freestyle, et la Française Olivia Piana. La triple Championne du Monde de Stand Up Paddle a été la première à inscrire son nom au palmarès du circuit en Race. « La France domine depuis le lancement des compétitions, à l’instar de ce que l’on observe dans les autres disciplines de glisse. C’est super que la FFVoile ait créé une Équipe de France, commente Titouan Galea, qui s’est illustré en kitefoil avant de se lancer dans le wingfoil. Tout le monde vient d’horizons différents, certains du windsurf, du windfoil, du surf ou du kite. Ça faisait longtemps que l’on n’avait pas vu émerger un nouveau sport où chacun trouve son compte. J’aime beaucoup le côté liberté que la wing procure. Le fait que la voile ne soit pas liée à la planche offre une vraie liberté de mouvement d’expression très différente du kite ». Selon lui, si la discipline est plus facile à apprendre que le windsurf ou le kite, il est primordial de débuter dans une EFVoile pour acquérir les bases et pouvoir s’initier sur du matériel adéquat.
On l’aura compris, le wingfoil a de beaux jours devant lui, en loisir comme en compétition !