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Jean-Baptiste Bernaz, parrain du Grand Prix de l’École Navale

A moins d’un mois du coup d’envoi, le Grand Prix de l’École Navale dévoile le parrain de la 22ème édition : Jean-Baptiste Bernaz. Sacré Marin de l’Année 2022, Jean-Baptiste est un spécialiste du dériveur qui a participé quatre fois aux Jeux Olympiques. Il porte les couleurs de la Marine Nationale depuis 2016 et a été promu Second-Maître l’année dernière, à la suite de son titre de champion du monde ILCA 7.

« Jean-Baptiste est un immense champion. Il a été sacré champion du monde de sa catégorie l’année dernière après avoir fait preuve de beaucoup de persévérance et de ténacité et ce sont des valeurs importantes pour la Marine Nationale et l’École Navale. Par ailleurs, Jean-Baptiste est quelqu’un qui rayonne, avec une personnalité très attachante. Enfin, il fait partie de l’Armée des Champions qui représente la France sous l'uniforme dans les grandes compétitions. C’est donc un beau symbole pour l’École Navale et je suis ravi qu’il ait accepté. » confie l’Amiral (2S) Philippe Coindreau, Président de l’Association de soutien au Grand Prix de l’École Navale. Jean-Baptiste Bernaz se dit très heureux d’accepter ce rôle : « Je suis marin, engagé dans l’Amée des Champions et je suis fier de représenter la Marine Nationale. Elle me permet en effet de naviguer à Haut Niveau et de rencontrer d’autres sportifs qui portent les couleurs de l’armée. Le Grand Prix de l’École Navale est une épreuve bien installée et j’ai toujours un petit regret de ne pas y avoir participé en tant que coureur. Il y a toujours de belles séries et beaucoup de champions. »

Roscanvel pousse les murs
Le petit port de Roscanvel occupe une place inédite dans la prochaine édition du Grand Prix de l’École Navale. Il accueille en effet cette année une trentaine de bateaux et une centaine de marins. Située sur une péninsule au Nord de la Presqu’ile de Crozon, face à Brest, Roscanvel est une escale de charme. « C’est un tout petit port et les marins apprécient toujours l’accueil » témoigne Olivier Le Gall, Président de Centre Nautique de Roscanvel. A terre, les équipages profitent de la chaleur de ce port du « bout du monde » et, en mer, tirent des bords entre les îles de Trébéron et des Morts riches d’une histoire unique.

Le Birdy Fish s’envole à l’Ecole Navale
C’est une nouveauté pour tout le monde, les Birdy Fish sont présents cette année sur le Grand Prix de l’École Navale. Ce dériveur double sorti du chantier il y a deux ans propose « le vol à portée de tous » grâce à des foils faciles à maitriser. Pierre Rhimbault, patron du chantier est heureux d’annoncer 15 bateaux au départ, venus d’un peu partout en Bretagne. « Nous cherchions un bel événement français pour notre première régate et nous sommes heureux d’être sur le Grand Prix de l’Ecole Navale » explique Pierre. 

Tracking et bouées télécommandées pour les J80
Pour cette 22ème édition, l’innovation est toujours au cœur du Grand Prix de l’École Navale. Pour la première fois, certaines bouées seront télécommandées sur le rond des J80. Ce système, déjà testé sur d’autres épreuves, permet au Comité de Course d’adapter son parcours aux évolutions du vent de manière quasi instantanée. Ces bouées seront pilotées à distance par des élèves officiers, en collaboration avec le directeur de course, Christophe Gaumont. Par ailleurs, la flotte des J80 bénéficiera d’un service de tracking. Les spectateurs pourront donc suivre les courses à distance et les régatiers pourront même revivre leur course une fois à terre.

Belle dynamique pour la voile handivalide
La flotte handivalide est réunie au Moulin Blanc à Brest et son succès ne se dément pas. Cette année encore 50 concurrents sont attendus répartis entre Mini J, pour les solitaires, et Néo pour les doubles. Didier Jean-Alexis, Président d’handivoile Brest explique cette belle dynamique : « Le Néo attire de plus en plus, c’est un bateau rapide, moderne et il peut embarquer deux personnes. Cela permet par exemple d’avoir un handicapé et un valide, ou deux personnes handicapés. » Le Grand Prix de l’École Navale séduit même au dela des frontières puisque des équipages belges et suisses sont attendus pour la prochaine édition.

 

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